Aujourd'hui: Jakob Orlandi, Collaborateur dans le construction de filières
Sa devise : Le chemin est le but, car on peut toujours décider de la direction à prendre, de l'embranchement à prendre.

Jakob, tu travailles depuis 45 ans dans notre entreprise - tout d'abord de ma part : félicitations pour ce jubilé. Pourquoi es-tu venu chez Aluminium Laufen à l'époque ?
J'ai commencé à travailler chez Alu Laufen directement après l'école. En fait, je ne voulais passer ici qu'une année intermédiaire avant de postuler aux CFF à Berne. Mais cela m'a tellement bien plu  que je suis resté. Non seulement parce que le trajet pour aller travailler était court - j'habitais alors et j'habite à nouveau à Liesberg - mais aussi parce que l'équipe était collégiale et que les conditions de travail étaient généreuses. De plus, j'ai pu faire à l'époque un apprentissage de mécanicien, spécialement axé sur les outils que nous utilisions pour l'extrusion.

J'ai été engagé pour travailler sur la presse P5 que nous avions à l'époque. C'était une presse pour les petits profilés en aluminium, par exemple pour les rails à rideaux. En 1983, la P5 a été vendue et j'ai été transféré au service de correction d'outils, car ils avaient besoin de quelqu'un en plus. Cela fait maintenant 41 ans que je travaille dans ce service - mon travail me plaît toujours aujourd'hui - il est important pour l'ensemble du processus et doit être fait pour que nous puissions garantir la qualité requise.

Quel est exactement ton rôle dans l'entretien des outils ?
J'ai eu différentes tâches au cours de toutes ces années. Aujourd'hui, je veille à ce que l'outil, après son utilisation dans la filage d'extrusion, soit directement préparé pour la prochaine commande du client. Il pourra ainsi être réutilisé immédiatement. Concrètement, cela signifie que je polis ou sable mécaniquement les outils utilisés, que je veille à ce que les deux parties de l'outil s'adaptent l'une à l'autre, que je les assemble et que je les stocke ensuite dans notre entrepôt d'outils. Avant, nous polissions encore à la main et travaillions avec des limes et des toiles abrasives. Puis les machines de sablage sont arrivées et j'ai commencé à travailler avec.

Avant cela, j'ai travaillé pendant environ 36 ans à l'usine de nitruration, qui fait également partie de l'entretien des outils. Avec la nitruration, on s'assure que l'acier des outils ne se corrode pas et on durcit la surface de l'acier. Au tout début, cela se faisait même chimiquement, en faisant passer l'outil d'un bain à l'autre. En 2000, nous avons acheté la première installation de nitruration automatique.

Y a-t-il des projets dont tu te souviens particulièrement ?
J'ai accompagné de nombreuses commandes intéressantes de clients... entre autres un profilé de façade particulier qui a été fabriqué dans les années 1980 ou 1990 pour les CFF à Bâle. Des profilés ondulés ont été utilisés pour la façade. Fabriquer cette forme spéciale était un défi - nous y sommes parvenus et avons obtenu la commande pour cela. Ensuite, il faut encore mentionner notre règle de forme spéciale, conçue pour l'anniversaire d'une entreprise. Avec ces exemples et d'autres, nous avons pu montrer tout ce que nous pouvons fabriquer.

Maintenant, une question privée : comment passes-tu ton temps libre ?
Je suis passionné par le keyboard. Quand je suis stressé, je joue du keyboard et le stress disparaît. J'ai d'abord appris à jouer du piano à l'âge de huit ans, puis je suis passé au keyboard. Mon répertoire se compose de chansons populaires, de vieux "hits" des années 1960 et 1970, mais aussi, de temps en temps, de chansons plus modernes. Autrefois, j'ai également joué dans un groupe. Aujourd'hui, je joue de temps en temps pour ma famille et mes proches.

Ensuite, je collectionne les timbres et les timbres spéciaux sur des thèmes précis. J'ai commencé il y a une vingtaine d'années, par hasard, parce que j'ai vu un timbre particulièrement beau, puis un autre, et c'est ainsi que tout s'est enchaîné. J'échange des timbres avec d'autres collectionneurs ou je les découvre sur des marchés aux puces. Je vérifie régulièrement ma collection - car la valeur est celle que le collectionneur y voit.

En outre, j'aime faire des randonnées dans la région le week-end lorsqu'il fait beau. Surtout en automne. C'est merveilleux lorsque la lumière du soleil perce la brume matinale.
J'aime aussi passionnément faire du pain moi-même - c'est un hobby commun à ma femme et à moi. Récemment, nous avons fait l'acquisition d'un four à bois. Le pain est cuit directement sur une plaque de pierre et a un goût incomparable.
Si nécessaire, j'aide également mon fils à cultiver notre potager. Nous cultivons à peu près toutes les variétés de légumes qui poussent dans notre région.

Quelle personnalité célèbre aimerais-tu rencontrer en privé ?
Sans aucun doute Max Raabe. Je l'ai déjà vu plusieurs fois en concert, notamment l'année dernière à Bâle. J'aime son style musical et son esprit.

Et je suis aussi fan du chœur d'hommes Heimweh. J'ai également vu son concert en live à Bâle - les textes me touchent. Le chœur a été fondé il y a bientôt dix ans et ils ont déjà gagné plusieurs fois le Swiss Music Award.

Jakob Orlandi travaille depuis 1979 dans construction de filières d'Aluminium Laufen à Liesberg. Depuis de nombreuses années, il fait partie de l'équipe de correction et d'entretien des outils. Les collègues de ce service effectuent d'une part les dernières corrections à la main après l'essai de pressage avec de nouveaux outils si nécessaire et veillent d'autre part à ce que les outils des clients soient prêts pour la prochaine commande après l'extrusion. Au cours de toutes ces années, Jakob Orlandi a déjà entretenu de manière professionnelle un grand nombre des quelque 52.000 outils différents, garantissant ainsi leur bon fonctionnement.